
Suite à la fermeture de cabinets de médecins généralistes pratiquant la médecine esthétique par la Section Ordinaire Régionale de Blida, et à la demande des confrères ,le SNML a créé une section de Médecins Esthétique au sein de ses structures.
Sa mission principale était d’émettre des réflexions, des propositions pour encadrer cet exercice et inciter le débat entre médecins et susciter une réflexion au niveau des tutelles (MSPRH,MTESS,MESRS)
Cette section devait être animée par Dr Benmokhtar.
Une première réunion en virtuel eut lieu avec la participation d’un nombre réduit de médecins.
Une proposition a été faite pour fédérer toutes les bonnes volontés et mobiliser le plus grand nombre de médecins concernés : la tenue d’un colloque pour traiter la question et aboutir à l’élaboration d’un mémorandum sur la médecine esthétique.
Une commission de préparation a été créée pour mener à bien cette tâche.
Dès l’entame nous avons constaté une certaine opacité dans la gestion de cette entreprise.
La proposition de faire appel à quelques sponsors a été retenue.
Un courrier officiel a été adressé à une liste de sponsors potentiels (ayant des liens avec certains membres de la commission).
Les réponses écrites ne nous sont pas parvenues .Les accords étaient strictement verbaux et tacites avec la commission.
Aucune fiche technique n’a été établie par la commission pour définir les charges financières et les sources de financement.
Un programme a été esquissé à pied levé donnant la primauté aux sponsors à travers des symposiums, des workshops, des ateliers et des démonstrations pour les équipementiers.
Un délai a été fixé à la commission, pour reconsidérer le programme de la journée en axant sur le volet juridique et déontologique de la médecine esthétique.
N’ayant eu aucune réponse dans le sens prévu par le SNML (débat sur la question de la médecine esthétique et son encadrement juridique et l’élaboration d’un mémorandum), le Bureau National a signifié à la commission l’annulation de cette journée sous son égide.
Ce qui n’empêcha nullement cette commission de maintenir la programmation de cette journée en dehors du SNML
Le président de la SON a été approché pour parrainer cette journée ;ce qu’il accepta.
La manifestation s’est tenu.Elle ne sécréta aucune disposition concernant l’exercice de la médecine esthétique .Le volet juridique n’a pas été traité.Aucune réflexion n’a été initiée en vue de réglementer cette activité.
Les raisons d’un colloque étant d’apporter une réponse à une problématique donnée,celui de la médecine esthétique n’a point satisfait nos attentes en matière d’encadrement juridique de l’exercice de la ME.Il a été l’occasion à des équipementiers d’exposer leurs produits et techniques.
La qualité de formateurs agréés auprès de ces équipementiers des membres de la commission de préparation a donné une dimension autre à cette opération marketing.
Le SNML ne se reconnaît pas dans cette manifestation et a décidé ,d’un commun accord ,de mettre fin à la section de médecine esthétique jusqu’à la légalisation de la pratique par les généralistes.de la médecine esthétique .
Les médecins soucieux de la légalité de leur exercice ont toute la latitude d’interpeller le Conseil de l’Ordre National,présent à cette manifestation à travers son président , pour se prononcer sur le devenir de cet exercice.
Suite à cette attitude contraire à la discipline syndicale qu’entretient le SNML,le Bureau National a décidé de traduire en commission de discipline les membres impliqués pour indiscipline et action contraire aux intérêts du SNML.
Les membres de la commission de préparation (qui n’a aucune existence juridique)continuent à utiliser le logo du SNML sur leurs pages .Cela relève des tribunaux pour utilisation frauduleuse (et à des fins mercantiles) du sigle d’un syndicat agréé sans l’accord de ce dernier .
A terme ,les médecins esthétiques attendent toujours les actes de ce colloque ainsi que les résolutions retenues lors de cette manifestation........