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Le SNML se dote d'un nouveau bureau

Le Soir d'Algérie

Les médecins libéraux s’organisent pour s’imposer dans le secteur. Le Syndicat national des médecins libéraux (SNML) vient d’élire un nouveau un nouveau bureau lors d’une assemblée générale tenue le 8 février dernier à Alger. «Notre syndicat a été créé en 2015 et durant toute cette période nous avons été dans une période de structuration et là nous passons à une phase historique diffé- rente», a déclaré le docteur Mustapha Benbraham, président du syndicat.

Ce bureau, dit-il, a connu une nette représentativité par rapport au premier qui était composé de 25 membres fondateurs. Aujourd’hui, précise Benbraham, le syndicat a un caractère national puisque toutes les régions du pays ont élu leur bureau. «Aujourd’hui, nous passons à 2.0 et le SNML va s’attaquer aux dossiers et à l’esprit même de la création de notre syndicat», souligne le représentant des médecins libéraux qui préci- se que la corporation ne dispose malheureu- sement pas d’un statut bien défini. «Nous n’avons pas une identité professionnelle», dit- il. Le législateur, poursuit l’intervenant, parle de complémentarité dans la loi de santé mais cette complémentarité n’a pas été définie. «Comment être complémentaire si nous n’avons pas d’identité.

On fait appel aux médecins libéraux lorsqu’il y a une défaillance de personnel dans les hôpitaux, or, nous ne sommes pas des intermittents du spectacle», s’insurge le médecin libéral qui rappelle que le secteur libéral est composé actuellement de «toutes les sommités et les compétences qui quittent le secteur public». Le secteur, souligne- t-il, prend en charge 80% des besoins de la population en rapport avec les explorations, examens ou radiologie et autres. «Nous ne sommes pas reconnus, c’est un secteur considéré comme secondaire mais il faudrait qu’on ait notre place et notre rôle qui doit être défini dans un contexte juridique», conclut le docteur Benbraham.

S.A